gardon

GARDON

Forme:	fuselée, corps peu épais, assez élancé.
Famille:	Cyprinidés.
Coloration :	dos verdâtre et flancs gris, oeil rouge, nageoires tirant sur l'orange.
Particularités :	petite tête, bouche étroite dents placés sur une seule rangée, grandes écailles.
Dimensions:	la moyenne est de 20 à 25 cm et le poids maximum est de 1 kg.
Alimentation :	petits invertébrés, petits crustacés du fond de l'eau, algues, végétaux, larves.
Intérêt culinaire:	apprécié en petite friture.

Mode de vie.

C’est le poisson le plus répandu des eaux françaises. Un très grand nombre de pêcheurs sont des passionnés de cette pêche.
Le gardon vit de préférence dans les eaux calmes et stagnantes, riches en herbes. C'est un poisson vorace et curieux.
Il se nourrit d'herbe, de vers, d'asticots, de larves et aussi de grains de blé, de chènevis, de pain.
Par temps chaud, le gardon remonte vers la surface et se nourrit d’algues, d’herbes, et de mousses de radier et il mord moins facilement.
Au contraire par temps froid, il a tendance à descendre au fond et à se nourrir de vers, d’asticots et de larves. Son appétit augmente.
Le gardon se tient généralement dans les coulées entre les herbes, dans les bordures d'herbiers et les touffes de plantes aquatiques.
Ce poisson se jette sur sa proie de manière très rapide, donc le pêcheur doit ferrer immédiatement.

Pêche à la ligne flottante

Equipement

La canne doit être légère, à action de pointe pour un ferrage rapide, d'une longueur de 4 à 5 m.
La ligne est formée d'un fil de 10/100. Les hameçons, dont la taille est fonction de l'esche, vont du n° 12 au n° 22. Le flotteur fusiforme doit être bien réglé car la touche du gardon est très brève. La plombée comprend 3 plombs n° 12 ou 13 et une olivette de 0.15 à 0.5g.
La plombée devra tenir compte de la hauteur d'eau de pêche et de la vitesse du courant. En eau calme, la plombée est groupée. Au contraire en eau plus vive, elle est échelonnée.

L'amorce

Elle est à base de purée de pomme de terre en flocons, de farine d'arachide, de semoule de maïs, de biscottes écrasées, de pain, de blé. Ces denrées peuvent être enrobées à de l'argile.

La pêche à la pomme de terre.

On utilise des vieilles pommes de terre. L'hameçon employé est de n° 13 pour les plus gros spécimens qui se tiennent vers le fond. Plus vers la surface pour les poissons plus petits, on emploie un hameçon n° 15.
L'amorce est à base de purée de pommes de terre.

La pêche au pain.

Une fois amorcé avec de vieux morceaux de pain trempés qui se diluent lentement dans l’eau, on monte de petites boulettes de mie de pain frais sur un hameçon n° 12.

La pêche au ver de vase.

Sur un hameçon n° 18, on accroche un ver ou deux.

Pêche au blé.

Le grain de blé doit être cuit pour bien tenir sur l'hameçon. Cette pêche au poser est utilisée pour les gros gardons, de juin à septembre. Le bas de ligne repose au fond.
On utilise un hameçon n°12.

Pêche à l'asticot.

L’asticot est accroché à un hameçon n° 14.
Pour amorcer, on jette des asticots à la volée sur le lieu de pêche si la rivière est lente ou enfermés dans des boulettes de glaise si le courant est rapide.

Pêche au chènevis.

Cette esche est montée sur un hameçon n° 14 ou 16.
Il faut au préalable amorcer avec cette graine.

Mousse de radier.

Elle est accrochée en petite pelote sur un hameçon n° 14.
L'appât à la dérive sur l'eau dans le courant, donne de bon résultat en été, après les grosses chaleurs.

Pêche à la pâte molle synthétique.

Une petite boule de pâte synthétique est placée au bout de l’hameçon n°22. Il existe une grande variété de ces pâtes, tout excellentes et de diverses couleurs.

Pêche au ver de vase

Un ou deux vers sont accrochés sur un hameçon n°22 ou 24. Pour l'amorçage, du fouillis de vers de vase peut être ajouté à l'amorce à base de pain, de farine de maïs et de chènevis.